PREFACE | ||
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Après le Programme statistique minimum commun, qui était le document de référence des activités d’AFRISTAT pour la période 2001-2005, cette organisation vient de se doter d’un deuxième programme de moyen terme : le Programme stratégique de travail d’AFRISTAT pour la période 2006-2010 (PSTA). L’événement peut paraître normal puisqu’il répond à une disposition du Traité créant AFRISTAT, disposition qui impose à cette institution l’élaboration d’un programme de travail de moyen terme dans le cadre de l’accomplissement de ses missions. Cependant, ce programme intervient à la veille du démarrage du deuxième Fonds de capitalisation (2006-2015) qui finance l’essentiel des activités d’AFRISTAT et surtout, la mise en œuvre de ce programme démarre dans un contexte particulier caractérisé par la lutte pour la réduction de la pauvreté engagée dans la plupart des Etats membres. En effet, le retour à une pratique de la planification du développement que marquent, d’une part, l’élaboration, la mise en œuvre, et le suivi et évaluation des Documents de stratégie de réduction de la pauvreté, et d’autre part, la poursuite de la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement, réhabilite le rôle des services d’aide à la prise de décision, notamment la fonction statistique dans la gestion du développement de nos Etats. 1. A travers le PSTA, AFRISTAT manifeste son engagement constant de se placer auprès des Etats membres et d’une manière générale auprès de l’ensemble des Etats d’Afrique au sud du Sahara comme leur partenaire technique privilégié pour le développement des systèmes d’information pour la gestion du développement. L’approche stratégique, logique et réaliste mise dans l’identification des objectifs spécifiques, des résultats attendus et des activités à mener au cours de la période 2006-2010, fait du PSTA un cadre rigoureux de travail donnant une visibilité meilleure et une plus grande cohérence aux interventions d’AFRISTAT. Bien qu’il ne constitue pas un programme commun opposable à l’ensemble des Etats membres, le PSTA ne se révèle pas moins être un fil conducteur et un document de référence pour ceux des Etats engagés dans le processus d’élaboration de stratégie de développement de la statistique. Ainsi, la vision définie et les cinq orientations stratégiques arrêtées par le Conseil des Ministres le 6 avril 2005 à Cotonou (Bénin), socle du PSTA, ne sont-elles pas les éléments fédérateurs du développement des systèmes statistiques nationaux ? En adoptant le PSTA, le Conseil des Ministres d’AFRISTAT réaffirme le soutien des Etats membres à leur organisation et reconnaît par la même occasion le rôle qu’AFRISTAT doit jouer auprès de leurs systèmes statistiques nationaux dans leurs efforts de développement. De même, il invite les partenaires techniques et financiers de leurs Etats à apporter à cette organisation les concours nécessaires pour réaliser ses missions en général et ses ambitions telles qu’elles sont décrites dans le PSTA en particulier. A ceux qui sont chargés de la mise en œuvre de ce programme, la Direction générale d’AFRISTAT et les systèmes statistiques des Etats bénéficiaires, il est demandé, au regard du volume des activités retenues et des contraintes connues tant en ressources humaines qu’en moyens matériels et financiers, plus d’imagination et d’abnégation pour relever ce défi de manière à faire le constat, au lendemain de 2010, d’avoir réalisé un grand bond. C’est-à-dire à faire de la statistique une réalité quotidienne dans les Etats membres en tant qu’instrument d’intégration économique et un outil incontournable pour la formulation, la mise en œuvre, et le suivi et évaluation des programmes et projets mis à la portée de tous, politiques, décideurs publics, secteur privé et société civile. N’Djaména, le 14 février 2006 Mahamat Ali Hassan Ministre du Plan, du Développement et de la Coopération de la République du Tchad, Président du Conseil des Ministres d’AFRISTAT |
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